Le TOP au Trail du Josas par notre invitée TOP 2016 : Caroline!




Le Trail du Josas 20km, Jouy en Josas (78), dimanche 10 février 2016

par Caroline CHEVALIER Team Outdoor Poli, Invitée TOP 2016




1. Le contexte de la course

Crédit photo : Loïc MICHEL
Crédit photo : Loïc MICHEL

Dimanche, j’ai enfin participé à mon premier trail sous les couleurs de Team Outdoor Poli, qui a eu la gentillesse de m’accueillir en tant qu’invitée pour cette année 2016. C’était également l’occasion de remettre enfin un dossard, quatre mois après le précéodent, et après un début d’année marqué par une petite baisse d’envie de courir.

Avec un dossard pour le marathon de Copenhague fin mai, l’objectif premier de la course est avant tout de faire une sortie longue. D’autant que je n’ai pas touché à une côte depuis quatre mois, donc il ne va pas falloir rêver sur mon niveau de performance sur un terrain annoncé comme particulièrement gras. Faire une sortie longue de 20km, donc, et surtout essayer de me faire plaisir. Vu comme tous les potes du TOP me vendent la course, son ambiance et sa paella d’arrivée depuis quelques semaines, je me dis qu’il n’y a pas de raison que je ne m’amuse pas.

2. L’avant-course

35Aujourd’hui, c’est encore une bonne matinée pour faire des essais. Un des trucs exceptionnels dans le statut d’invitée au TOP, c’est de pouvoir essayer un nombre incalculables de chaussures, textiles, matériel, produits nutritionnels… Et ce matin, je vais me régaler dans la série des tests persos.

Niveau petit-déj, c’est l’occasion d’essayer le Cake énergétique EaFit, préparé la veille au soir. Je suis plutôt une adepte des petit-déjs classiques avant une course, jamais testé les Gatosport et autres produits apparentés, ça sera donc une grande première. Ça passe plutôt bien, le goût est sympa (avec des petits morceaux de chocolat qui craquent sous la dent), et ça m’a l’air particulièrement digeste. J’accompagne la chose d’une demi-banane, et y a plus qu’à espérer en avoir mangé assez pour tenir pendant la course  (petit-déj à 8h, course à 10h, on va bien voir). Niveau textile, j’opte comme toujours depuis que j’ai rejoint l’équipe pour le short Cairn (je suis une adepte des shorts présentant un peu de compression), et j’étrenne le maillot de trail Guada que je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer. A l’enfilage, la légèreté et le confort sont prometteurs, on verra en course. Aux pieds, ce seront les Hoka SpeedGoat, que j’ai eu l’occasion d’essayer trois fois sur des footings tranquille : là aussi, premier test grandeur nature.

Départ de Paris à 8h30, arrivé sur place à 9h, retrait du dossard en 3 minutes chrono, dépôt du sac en consigne en 1 minute (belle efficacité de la part de l’organisation), je pars trottiner 10 minutes pour commencer à me chauffer. Il fait beaucoup moins froid que ce que j’avais anticipé, je ne regrette pas d’avoir choisi un simple maillot, sans T-shirt en-dessous ou manchons pour les bras. J’aperçois Agnès en discussion avec Nicolas Jamet, le temps d’aller leur faire une bise et ça sera bientôt l’heure du briefing de départ. Quelques explications sur ce qui nous attend (« le terrain est très, très gras », « le 20 km en fait 21 »…), et nous voilà partis vers la ligne de départ devant l’église.

3. La course

Crédit photo : Alexandre JAMET

C’est parti ! Fidèle à mes habitudes, je commence très relax, sans forcer ; je me concentre très fort pour ne surtout pas m’emballer, en me répétant en boucle « sortie longue, sortie longue »… Ça m’embêterait vraiment de me retrouver en panne de jus à 5 km de la fin. Le but est donc de rester bien en dedans sur la première partie de la course, quitte à accélérer par la suite si je me sens bien. Les premières côtes arrivent rapidement, l’occasion de me rappeler que ça se travaille :) Je sens très nettement mon manque d’entraînement, mais qu’y faire, je fais exclusivement de la piste et du bitume depuis trois mois, y a pas trop de mystère…

Après les premières côtes viennent les premières boues : et là, l’annonce de l’orga prend tout son sens. C’est un champ de boue qui nous attend dans les parties proches de l’eau. Les appuis sont fuyants mais mes cuisses ne souffrent pas trop : visiblement, le boulot que je fais sur vélo depuis trois mois sert à quelque chose… Les kilomètres s’enchaînent agréablement, sans forcer, et j’ai de belles pensées rigolardes pour Agnès « Queen of the Mud » qui doit se régaler aux avant-postes, avec toute cette boue. Mes sensations sont plutôt bonnes, avec notamment la satisfaction de pouvoir relancer sans aucune difficulté à chaque sortie de côte. Le travail de piste sert également à quelque chose !

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Crédit photo : Loïc MICHEL

Par contre, mes SpeedGoat pèsent 20 kg après chaque passage dans la boue. Pour ma part, je ne galère pas sur mes appuis, contrairement à ce que me dira Agnès à l’arrivée ; par contre, les semelles n’évacuent vraiment pas la boue, et sur le plat, je suis obligée de m’arrêter pour taper le côté des chaussures sur des troncs d’arbre, afin d’aider à débourrer.

A partir du 10e km, les sensations étant vraiment très bonnes, la météo franchement idéale, je décide de commencer à envoyer un peu plus ; je cours depuis le début avec quelques filles, et je me dis qu’il est temps de leur fausser compagnie et d’aller rendre visite aux groupes qui nous précèdent. Je hausse un tout petit peu le niveau, la machine répond particulièrement bien, et c’est parti pour une remontée qui durera 10 km. Pendant toute cette deuxième partie, je ne fais que doubler, que ce soit en côtes, sur plat, en descente (les SpeedGoat me permettent de particulièrement bien m’exprimer en descente, c’est un régal). Certains gars n’apprécient pas trop de se faire remonter par une nana, mais qu’y faire…

En revanche, en doublant sur une belle partie roulante, j’entends les deux gars que je dépasse dire, avec une admiration incroyable dans la voix, « T’as vu, c’est le Team Outdoor Poli ». Ce kiff, mes amis, d’être assimilée à une équipe de ce niveau, même quand on court au beau milieu du peloton :) Ça me fout encore une fois la grosse banane.

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Crédit photo : Loïc MICHEL

Je continue ma remontée, qui me fait passer de groupes en groupes ; je me fixe désormais comme objectif de rattraper systématiquement la nana qui court devant moi. Ça me donne un but qui me force à ne pas relâcher, et comme ça marche pas trop mal, ça fait du bien au moral. Je me retrouve désormais régulièrement toute seule sur de petites portions, il faut commencer à lever le nez pour ne pas rater le balisage dans les bois ; mais on amorce enfin la descente finale, il ne reste plus qu’un km avant l’arrivée. Là, malheureusement, je suis un peu courte, je bloque complètement sur les 500 derniers mètres. J’ai un peu trop envoyé dans les deux derniers km, je le paye au retour sur le bitume ; je suis tellement dans le gaz que je ne vois même pas que la ligne d’arrivée est sur le parc. Je passe la ligne comme une mémé, et tout à coup je réalise que c’était la ligne d’arrivée… Ah oui, j’aurais peut-être pu serrer les dents et accélérer, si j’avais su…

Je termine en 2h16 à ma montre, c’est à peu près ce que je comptais faire, donc plutôt satisfaite.

4. L’après-course

P1000070Bon ben l’après-course, c’est vite vu, hein : retrouver tous les petits bonshommes jaunes pour faire le compte des podiums de la journée :) Carton plein comme prévu, Agnès 1e sur le 20 km, Jo et Nico 1e et 2e sur le 35 km, et Benoît 2e sur le 50 km. Un week-end classique pour le TOP :) Il ne reste plus qu’à aller se prendre une bière et une assiette de paella, et profiter de ce magnifique soleil pour papoter avec toute la famille Team Outdoor, toujours bien présente.

Au bilan, superbe journée sur un superbe parcours, ambiance géniale, bref, une course à refaire ! Niveau tests, tout est validé : le Cake énergétique a été parfait (digeste, bon, et pas de fringale sur la course) ; le gel Performer EaFit ingéré vers le 16e km est également très bien passé ; le maillot Guada a été un véritable régal à porter (c’est bien simple, je ne l’ai pas senti) ; seul léger bémol, les SpeedGoat qui débourrent mal, mais en dehors de cela, je les ai trouvées particulièrement confortables, légères et dynamiques, et je me suis vraiment régalée en descente.

Caro