Pas trop au TOP en 2017 mais au TOP en 2018, Jonathan DUHAIL


 

Avec l’introduction par Benoit GANDELOT

A comme à l’Ancienne. Jonathan le GPS, Strava, Facebook il ne connait pas. C’est un gros bosseur, l’important c’est les bornes (à pied ou à vélo), le D+ (beaucoup aussi) et la sieste devant la TV avec le chat pour récupérer. Une montre chrono toute simple lui suffit et il n’aurait pas rencontré Agnès qu’il cavalerait toujours avec un vieux tee-shirt en coton (comme au temps où j’ai commencé à courir avec lui, enfin derrière lui plutôt). Après il n’est pas exempt de quelques défauts, par exemple il ne boit pas un goutte d’alcool mais je l’aime bien quand même. On l’aura un peu moins vu en 2017 à cause d’une vilaine blessure au pied et la crainte de se faire battre par Arnaud mais ce n’est que partie remise, il va revenir en 2018 et ça va faire mal !

1. Jonathan ton souvenir de course le plus marquant en 2017?

O comme Oxygène. Je pensais avoir déjà vu pas mal de choses en course, mais des mecs qui font des ravitaillements sauvages à base d’oxygène ça ne m’était encore jamais arrivé. Heureusement qu’il y avait Ben pour calmer le jeu ! Voir le compte-rendu de course du mois de mars : http://www.team-outdoor.fr/blog/un-ecotrail-45-bien-mouvemente-par-jonathan-duhail/

2. Une anecdote sportive?

E comme Énorme. Non pas les cuissots de ma femme même si…. mais une course d’Agnès, vu que de mon côté je n’ai pas eu des supers sensations pendant les miennes. Ça se passe à Chambéry au mois de novembre : Agnès prend le départ d’un 100km route pour la deuxième fois de sa vie après son abandon à Millau. Cette fois, c’est moi qui l’accompagne en vélo. Comme je veux mettre toutes les chances de son côté, j’emmène dans mon sac tout ce qu’il faut, et même plus, niveau ravitaillement, vêtements de rechange, matériel de réparation, …

Il est donc Énorme et très très lourd… Après seulement 30km, j’avais déjà vraiment très mal aux épaules. Heureusement que la suite de la course m’a fait oublier la douleur. Après avoir occupé tour à tour la 2nde, puis 3ème, puis 1ère, de nouveau 2ème puis 3ème…. place, et, au bout de 10h de course, ma femme sort une fin de course Énorme pour aller chercher la victoire au sprint. Un pur bonheur à suivre finalement cette course malgré les épaules déchirées.

3. Ta pire expérience de course en 2017

R comme Regrets. Cette année, des courses pourries, j’en ai un paquet à raconter. Soit, je n’étais pas au niveau, soit j’avais mal, soit les deux, … Le plus mauvais souvenir, c’est au Lyon Urban Trail. Pour commencer, ça faisait deux mois que j’avais mal au pied en courant et que je courais en pointillé à l’entrainement sans pouvoir réellement faire ce que je voulais à cause de la douleur. Je prends quand même le départ parce que je suis un blaireau et je me rends compte que dans les escaliers, que ce soit en descente ou en montée j’ai mal au pied. Là, je pense au Trail du Josas qui avait lieu le même jour en région parisienne et sur lequel j’aurais sans doute pris plus de plaisir…

En plus, avec le manque d’entrainement, je ne peux pas du tout courir à la place que j’aurais voulu et, dès le départ, je regrette aussi de ne pas pouvoir me battre pour le podium… Bref la course s’est finie dans la douleur et avec presque aucun plaisir si ce n’est celui de voir Agnès et Matthieu tout le long du parcours.

4. Ce que tu te dis en cas de coup de moins bien en course

P comme Pareil. Parce que quand ça devient dur, c’est pareil pour tout le monde, donc il faut continuer d’avancer en se disant que si on en chie, les autres aussi. En limitant la casse au maximum et avec quelques pensées positives, ça va forcément repartir peu après !

5. Un objectif en 2018?

C comme Courir. Parce que l’année 2017 a été horrible au niveau sportif avec, déjà, l’érysipèle au mois de février puis, le début de fracture de fatigue qui m’a pourri le reste de l’année. J’ai surement déconné en ne coupant pas assez tôt. Moralité, j’en paie les conséquences encore aujourd’hui.

Donc le seul vrai objectif pour l’an prochain, c’est de pouvoir courir sans douleur, en prenant de nouveau du plaisir. Pour partager de nouveau plein d’émotions sur la route, les sentiers, la piste, avec tout le monde et porter les couleurs du TOP au plus haut :)

6. Une photo et ce qu’elle représente

Les vacances d’été à la montagne avec ma femme et les belles sorties à vélo dans les cols de l’Oisans.


7. Ce qu’il y a marqué dans ta lettre au Père-Noël cette année

TO pour Team Outdoor. Les deux lettres qui font partie de ma vie depuis plus de trois ans. Et je ne voudrais pas que cela s’arrête du jour au lendemain, juste parce que l’associé d’Agnès souhaite partir et tente de faire liquider la société afin de récupérer du fric… La nature humaine dans sa plus belle expression… Bref, le plus beau cadeau serait que ma femme puisse être de nouveau sereine. Quand je vois tout ce qu’Agnès met en œuvre pour satisfaire ses clients, quand je la vois passer des soirées entières à bosser jusqu’à pas d’heure, je me dis qu’elle mérite vraiment beaucoup mieux que ce qu’elle vit en ce moment…

8 Et que peux tu nous dire sur Julien SAPY?

I comme Intrépide. Parce que ce n’est pas forcément l’impression qu’il donne au premier abord le Julien, sous ses faux airs de gentil garçon. Il est super posé et réfléchi quand tu discutes avec lui. On peut d’ailleurs passer des heures à discuter avec lui de sujets divers et variés : entrainements, objectifs, parcours en montagne, vacances, nos femmes, …

Et au fur et à mesure, tu te rends compte que le gars, bah il aime vraiment se faire mal, à l’entrainement comme en compétition. En général, les objectifs qu’il se fixe, ce n’est pas pour blaguer! Donc ça passe ou ça casse. Mais y a toujours du panache dans sa façon de courir. Il aime bien être acteur dans la course et c’est toujours palpitant à suivre. Et ce qui me plait aussi, c’est qu’il court un peu dans toutes les disciplines, pour profiter de plein de façons de la course à pied (cross, route, trail, montagne, …). C’est cool que tu fasses parti du Team depuis un an maintenant, Julien. Merci de partager plein de choses avec nous.

Jonathan