On a testé pour vous le sac PB Ultra Vest de chez ULTIMATE DIRECTION

par Agnè HERVE, Team Outdoor Paris

1. Conditions de test

MG_102072213Voilà maintenant 5 ans que le sac Gilet WINK ULTIMATE DIRECTION me fait office de compagnon de route – ou devrais-je dire compagnon de chemin, que cela soit pour les randonnées, les sorties longues à l’entraînement, les trails courts, les trails longs et même pour les ultra trails (voir ici). Dans le cadre de la préparation de ma saison de trail, je m’étais inscrite à la Reco UTMB avec STEM. Au vu des conditions climatiques exigeantes, un sac d’un volume de moins de 12L s’avérait insuffisant. Je devais donc le temps d’un tour du Mont Blanc en reco me séparer de mon chouchou…

P1160638Concours de circonstance, je venais juste de recevoir en avant-première à TO le grand frère du WINK, tout fraichement proposé en France par ULTIMATE DIRECTION et inspiré par Scott JUREK : le sac PB ULTRA VEST (SJ ULTRA VEST) d’une contenance globale de 12L. Parfait! J’opte directement pour cette solution là et sans l’avoir préalablement testée, me voici partie pour 4 jours de test grandeur nature. Au vu des sensations extrêmement positives lors de ces 4 jours, j’approfondirais le test lors des rando-courses en Montagne du coté de l’Oisans.

2. Présentation

La PB ULTRA VEST reprend le principe du WINK : il s’agit d’un sac gilet, ce qui permet d’équilibre la charge avant et la charge arrière et ainsi de conserver un centre de gravité proche de celui que l’on a lors d’une course sans sac. Il présente deux bidons de 600ML sur le devant (que l’on peut remplacer par 2 bouteilles de 500mL). Les bidons peuvent être maintenus grâce à un élastique, ce qui évite aux bidons ou bouteilles de ne pas balloter. Sur chaque porte-bidon,  2 pochettes en mesh très très respirant pour y mettre des barres ou déchets. Au dessus des portes bidons, deux pochettes en matériau indéchirable (le même que celui qui constitue la poche principale du sac, il a l’air cheap mais il est d’une légèreté et d’une robustesse sans pareilles!) pour smart phone, barres, gels (5 gels par poche), et en dessous, deux petites pochettes, toujours en matériau indéchirable et déperlant, pour du petit matériel : épingles, bonbons gels, pastilles de sel, cailloux du petit Poucet pour retrouver son chemin… ;). Deux sangles pectorales permettent un réglage optimum du sac gilet. Malheureusement, contrairement au WASP/WINK, rien ne permet de « ranger » la sangle qui est laissée battante. Un sifflet est présent sur la bretelle de gauche.


DSCN0162A l’arrière, deux poches indépendantes en matériau indéchirable et mesh.
La plus grande (contre le dos) présente un filet qui peut permettre de tenir des affaire mais également d’y ajouter une poche à eau de 1.5L (malheureusement, pas de sortie prévue pour le tuyau, on devra alors le faire sortir en laissant la fermeture éclair ouverte sur 1cm, mais cela le fait à condition d’ajouter à la brettèle un système identique à celui mis en place pour le WINK (élastoplasme/chaterton). La poche extérieure, plus petite est idéale pour y ranger le matériel qu’on sortira à coup en cours de route (veste imperméable, gants, bonnet, lampe frontale…).

Enfin, un élastique à l’extérieur du sac permet, à la fois, d’y ajouter quelque chose (les crampons comme sur la photo, le matériel de toilette, le sac à viande…) et de restreindre le volume du sac. Deux élastiques externes permettent de fixer les bâtons au sac pour peu que ces derniers soient repliables. C’est beaucoup plus compliqué pour les MG_102073513bâtons mono-brins, mais je travaille sur un système qui devrait le permettre… Enfin, un système ingénieux sur les bretelles permet d’ajuster le sac au volume porté afin de limiter le ballotage des affaires dans le sac. L.e « dos » du sac est composé en mesh 3D afin de favoriser l’évacuation de la transpiration. C’est bien efficace et appréciable (point d’amélioration indéniable par rapport au WINK/WASK dont c’est le point faible).

Sur le coté, deux grandes poches latérales en mesh respirant, avec un scratch et un élastique qui permettent de sécuriser ce qu’on y place à l’intérieur. On y mettra des réserve énergétiques ou du petit matériel textile, couverture de survie… Et deux poches avec fermeture éclair pour recharge énergétique.

 

 

 


3. Sur le terrain, ce que j’ai pu y quiller (en vrac) lors de la reco UTMB :


MG_102074213

– deux bouteilles (une d’eau et l’autre de boisson énergétique),

– 4 barres dans les poches latérales aux bouteilles,

– le tel portable SOLID 2100 dans une des pochettes indéchirables supérieures,

– 4 barres énergétiques dans l’autre pochette indéchirable,

– 8 pompotes dans une des pochettes latérales

– la couverture de survie, les gants et bonnets accessibles dans l’autre pochette latérale et le sac à viande (maintenus par l’élastique)

– un collant SKINS, une première couche MIZUNO thermobreath, un shorty ODLO, une troisième couche sans manche WINDSTOPER GORE, chacun dans une pochette zippée de congélation pour les protéger de la pluie dans la poche principale

– une veste imperméable à capuche LAFUMA, un surpantalon imperméable SALOMON, toujours dans une pochette zippée de congélation dans la poche externe (pour être facilement préhensiles)

– une lampe frontale avec piles de rechange, le nécessaire de toilette dans le fond du sac

– les crampons dans un sac maintenu par le filet élastique du dessus du sac

– des effets personnels : carte d’identité, argent…

4. Ce que j’ai aimé :

DSCN0173
En toute honnêteté et sans aucun parti pris par rapport à mon attachement au petit frère WINK ULTIMATE DIRECTION,
j’ai adoré ce sac SJ ULTRA VEST. Il est bien plus commode que le WINK pour une longue rando ou une reco en plusieurs étapes nécessitant de transporter un peu plus de matériel que sur une course objectif. Les 3 tailles possibles (XS/S, S/M et M/L) permettent de s’adapter à chaque morphologie. Les matériaux utilisés sont très respirants et légers. De nombreuses astuces permettent un très bon réglage et maintien du sac (élastiques nombreux, scratch, système de réglage latéral et supérieur via élastiques, les 3 types de mesh, le matériau indéchirable…).

5. Les points à travailler

DSCN0168– Même s’il est possible de rajouter une poche à eau dans la poche principale, la sortie prévue pour le tuyau est latérale. Il faut faire attention à bien positionner le tuyau pour aucun frottement dans le cou, voire, adapter le même système que ce que j’ai pu faire pour le WINK. Un rouleau d’elastoplasme, un peu de chaterton et le tour est joué ;)

– Les deux sangles pectorales pendouillent une fois réglées, un peu de chaterton permet de fixer la sangle non utile, en veillant bien de laisser un peu de jeu afin d’affiner le règlage en cours de route en fonction du volume porté dans le sac

– Le sifflet « saute » à chaque foulée : on peut le bloquer à l’intérieur de la pochette en indéchirable au-dessus de laquelle il est fixé.

– Le sac ne présente pas, dans la poche principale, de pochette filet mesh séparée pour y mettre les papiers d’identité et des billets


                                                                                 Agnès