On a testé pour vous le sac ULTIMATE DIRECTION WINK par Agnès DUHAIL


1. Préambule.


5 ans que mon WINK 2010 m’accompagnait partout à l’entraînement, sur les trails, en rando, sur mes séances de marche nordique… Partout! La fermeture éclair commençait à glisser moins bien et les petites poches de devant ne maintenaient plus assez mes bouteilles Nestlé qui prenaient régulièrement la poudre d’escampette. Il était temps de le laisser prendre tranquillement sa retraite.

Maintenant, il profitera juste des balades tranquilles en montagne. Bien qu’un brin nostalgique – une page se tourne pour le sac comme pour la nénette ;))) – je ne résistais pas à tester la nouvelle version de ce fabuleux compagnon d’aventure ! Si, dans le cadre de notre partenariat du Team Outdoor Poli avec Ultimate Direction, toute la Team choisissait unanimement un sac de la gamme Signature Séries – une gamme magnifique soit dit en passant – personnellement, je jetais mon dévolu sur le nouveau WINK. Allait-il être à la hauteur de son prédécesseur ?

2. (Re)découverte


Wahou! Il est beau! Sous entendu, il matche parfaitement avec les couleurs de ma TEAM ! Jaune et vert ! Wahou qu’il est léger ! En tous les cas, c’est l’impression qu’il me donne directement quand je le mets sur le dos. Verdict avec la balance de précision : 330g pour la nouvelle version contre 377g pour le Wink ancienne génération, les deux pesés sans la poche à eau que je n’utilise pas.

Pourtant, il m’a l’air un peu plus volumineux. Il est, en effet, annoncé à 8L comme son pendant masculin le WASP, alors qu’il était plus petit avant (5L). C’est plutôt un plus pour pouvoir l’utiliser pour les ultras, le sac sera moins bombé car les affaires plus réparties sur le dos. Plus grand certes, mais toujours aussi ergonomique puisqu’il se positionne bien plus haut que les lombaires dorsales.


3. Les poches

Alors comment se présente ce petit bijou ? Pas mal de similitudes avec l’ancien finalement. On va retrouver, devant, deux poches fermées par des fermetures éclair. Celle de droite est plus volumineuse que celle de gauche, plus plate. On pourra y mettre un Iphone ou jusqu’à 3 Pompotes + 1 barre EAFIT ! Elle est légèrement plus grande que sur l’ancienne version. Par contre, celle de gauche est plus petite et plus plate. Personnellement, elle me sert de poche déchets (emballages de Pompotes vides, emballages de barres).

Sur les bretelles, juste au dessus de ces deux poches, il y a deux emplacements dans lesquels on peut mettre des flasques ou bouteilles d’eau. Pour ces dernières, je privilégie toujours les bouteilles NESTLE 33.3cl plus longues et de plus petit diamètre que celles des marques concurrentes. Elles s’adaptent parfaitement au sac comme si elles avaient été faites exprès. Je serais malheureuse le jour où elle ne seront plus produites ! En plus de leur forme particulièrement adaptée, elles présentent une tétine bien large. C’est ainsi hyper facile de boire en courant. Les poches de cette version sont un peu plus profondes que celles de la version précédente. Et le mesh a été remplacé par le tissu principal du sac. Le maintien des bouteilles pendant la course est supérieur.


Parmi les changements également, le mesh utilisé est beaucoup plus léger – ce qui explique la différence de poids du sac – et beaucoup plus aéré. Donc beaucoup plus respirant ! C’était, à mon sens, le seul point négatif de ce sac : le mesh de l’ancienne version, une fois mouillé par la transpiration pesait lourd et le dos restait souvent mouillé. Ce nouveau mesh fait des merveilles. Il sèche beaucoup plus rapidement.

Niveau poches, on retrouve, sur l’arrière du sac, la poche principale. Avec un espace séparé pour la poche à eau livrée avec (2L Hydrapack). Une petite poche bien pratique se trouve toujours sur le dessus du sac ; idéale pour y ranger sa frontale, sa couverture de survie, pièce d’identité et bande élasto souvent obligatoires et contrôlées en course. Les avoir séparées du reste des affaires permet de les présenter facilement lors de contrôles et/ou de les trouver facilement si on en a besoin par ailleurs !

On retrouve également la poche latérale super pratique. J’y mets la veste, le bonnet, les gants et le portable. Ils seront ainsi très faciles d’accès tout au long de la course. Notons que le sac n’est pas imperméable. Je conseille de protéger toutes vos affaires dans des sachets Ziploc en en vidant l’air pour gagner en volume. Et de protéger votre portable dans un étui étanche tel que celui proposé par WANTALIS. Enfin, la poche filet situé sur l’arrière du sac a été remplacée par une poche pleine, protégée par un élastique. J’y mets toujours ma bouteille d’eau HEPAR de 1L faisant office de poche à eau déportée. Cette poche est également bien pratique pour y ranger les bâtons 4 brins de type LEKI Micro Trail Pro ou Black Diamond.



Astuce. Utiliser une bouteille d’eau en lieu et place d’une poche à eau.


De façon à pouvoir libérer de l’espace pour le matériel obligatoire dans le cadre d’ultra-trails, je choisis de laisser la poche à eau vendue avec le sac (contenance de 2L) à la maison et de la remplacer par 3 bouteilles : pour l’eau, une bouteille d’1L carrée style HEPAR dont la forme s’adapte particulièrement bien dans la poche dorsale. La boisson énergétique et/ou boisson salée seront dans les deux bouteilles de 33.3cL évoquées précédemment. Un système de bouchon-tuyau-pipette de style SMART TUBE s’adaptant sur la bouteille, permet de transformer la bouteille en véritable poche à eau (plus facile à entretenir cependant !). Quelques astuces personnelles permettent d’optimiser le système !

Afin de ne pas être gênée par le tuyau du SMART TUBE, je l’ai fait passer dans une gaine plastique fixée sur le haut de la bretelle du sac. Pour cela, il suffit tout simplement de la partie centrale en plastique de votre bande élastique (matériel obligatoire) et de Chatterton. Le Chatterton sert à maintenir la partie plastique sur la bretelle après y avoir disposé le tuyau. Et vous savez quoi, il en existe même du jaune et vert – celui pour la terre – !

Cela évite à celui-ci de venir frotter dans le cou, ce qui est particulièrement gênant. J’ai également adapté un petit dispositif de type aimanté – vendu par SOURCE mais qui peut être confectionné soi-même – de façon à fixer la pipette à la sangle pectorale du sac sans que cela me gêne si jamais j’avais besoin d’enlever le sac pour y prendre quelque-chose dedans.




4. Les sangles de réglage

Elles permettent d’ajuster le sac à sa morphologie mais également au volume du sac du jour. Sur le devant, deux sangles, une ventrale et une abdominale permettent de bien ajuster les bretelles. Sur le côté, deux sangles permettant de bien ajuster le sac sur son dos. Le surplus de sangle est enroulé dans un élastique fixé autour de la sangle. Cela évite d’entendre floc floc avec la sangle volant au vent !!!

5. Sur route ou sur chemin…

Généralement, le WINK me suit partout. Sur route et sur chemins. Je l’ai souvent utilisé sur route cet été lors de mon exercice préféré qui est de monter les grands cols cyclistes en courant. J’y mets mes deux petites bouteilles NESTLE devant, l’une avec de l’eau, l’autre avec du coca. Dans le dos, je quille la veste que je mettrai au sommet ainsi que mon portable.

J’aime l’emporter sur les chemins de montagne avec mes 3 bouteilles et le matos de sécurité (veste, gants, bonnet, couche chaude, couverture de survie, …) et quelques barres et Pompotes bien appréciées lors de ces longues sorties.

Je l’utilise également sur tous mes trails dans cette configuration là. A l’assistance, Jonathan, n’a qu’à changer les bouteilles, redonner des Pompotes et hop là ; c’est reparti ! Le sac n’étant pas vendu avec un sifflet, le lui en ai rajouté un au niveau de la bretelle.

6. Conclusion

Point + :
– nombreuses poches
– optimisation du trail court à l’ultra en passant par les balades sur route
– évolution en légèreté et respirabilité par rapport à l’ancien modèle
– modèle spécifique femme (le WASP étant le modèle homme correspondant)
– disponible chez TEAM OUTDOOR et sur www.team-outdoor.fr

Points – :
– pas de sifflet fourni


Agnès