Il était une fois un Maxicross… par le Team Outdoor Paris!


Maxi Cross de Bouffémont, dimanche 9 février 2014, 30 kils – 1100m D+ – 15 kils – 540m D+

par Matthieu BOURGUIGNON, Benoît GANDELOT, Pierre BUSTINGORRY et Antoine ALLONGUE, Team Outdoor Paris, LAFUMA, BROOKS, SALOMON, ADIDAS et la participation pour l’introduction d’Aurélien COLLEt organisateur du MAXICROSS et traileur de renom ;)


maxicross

 

Afin de revenir sur cette journée du 9 février qui a vu plus de 1000 traileurs s’affronter sur les 3 parcours proposés pour cette édition du Maxicross de Bouffémont, nous avons retrouvé 4 membres du Team Outdoor qui avaient choisi cette course pour faire leur retour à la compétition en ce début d’année 2014 Mais tout d’abord, j’ai demandé à Aurélien Collet de nous dire quelques mots sur sa course. Aurélien est l’organisateur de cette première édition en forêt de Montmorency (95) qui, dès sa première édition, se positionne comme un rendez-vous incontournable pour les Franciliens. Un parcours physique, ludique et technique, des ravitaillements bien fournis, des sandwiches et du vin chaud une fois la ligne d’arrivée franchie, une ambiance bon enfant et des bénévoles souriants…Bref un vrai trail comme on les aime.

Pour l’anecdote, on pourra se souvenir qu’en cette journée, Aurélien a eu la joie d’être 2 fois papa : Papa d’un vrai trail en région parisienne mais également et surtout papa d’une petite princesse qui partagera désormais sa vie.

 

Introduction par Aurélien Collet

Aurelien COLLET 1
Il me tenait à cœur de partager mon terrain de jeu avec les trailers de la région, et ainsi montrer qu’en plein cœur de la région parisienne, il est possible de courir sur un parcours qui ne se gagne pas à 1000 à l’heure.


J’avais vraiment envie de voir la présence de Team Outdoor avec qui nous avons pu faire quelques tours de reconnaissances sous l’impulsion de Matthieu qui lui aussi connaît par cœur les singles Montmorencéen.

Les meilleurs étaient au rendez-vous pour cette reprise de saison avec la victoire de Jonathan Duhail au sprint avec Vincent Viet (Terre de running) qui revient en grande forme.


Et maintenant, laissons les 4 membres du Team Outdoor présents répondre à mes questions.

Notons que pour cette interview, Pierre BUSTINGORRY (PB), Antoine ALLONGUE (AA), Benoit GANDELOT (BG) et Matthieu BOURGUIGNON (MB) ont répondu sans avoir connaissance de ce qui avait été dit par les autres




1. Pourquoi avoir choisi cette course en début d’année et pourquoi ce choix de distance ?

maxicross é

PB : Après une coupure assez longue en début d’hiver (Novembre et Décembre), j’avais besoin d’une motivation à court terme pour reprendre les chemins de l’entraînement. Ce maxicross proposé par Aurélien Collet est un très bon candidat, par le profil et la distance.

AA : J’ai préféré m’aligner sur le petit parcours car j’ai recommencé à courir seulement le 15 janvier. J’ai participé à une reconnaissance du Maxi cross avec les copains le 4 janvier mais j’ai dû m’arrêter et rentrer en coupant à cause de la douleur de l’inflammation toujours présente au bout de 10km. Même si j’ai réussi à courir aux 10km des Foulées de Vincennes le 2 février sans douleurs, je ne voulais  pas risquer une blessure sur la plus longue distance. Je savais pouvoir tenir un rythme élevé durant ces 15 kilomètres. Ca devait être une bonne séance au seuil.

BG : En préparation de l’Ecotrail de paris (80km). A deux mois de l’objectif, une course de 30km très vallonnée m’a paru une bonne idée.

MB : Tout d’abord parce qu’il m’était difficile de passer à côté d’une course qui se déroule sur mes terrains d’entrainement. Ensuite, il me fallait un truc pour me motiver à lancer mon année 2014. Bon par contre, 30km c’est un peu long à mon goût en début d’année mais je me suis laissé convaincre par Aurélien et c’était l’occasion de se frotter aux costauds d’Ile de France.

 

2. Comment vous êtes vous préparés pour cette course et quels étaient vos objectifs ?


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PB
: De retour des fêtes de fin d’année, j’ai repris l’entraînement doucement ! 3 semaines crescendo avec des footings pour arriver à un kilométrage honnête avant de reprendre les entraînements plus sérieux avec allure et piste. J’ai aussi fais pas mal d’entraînements croisé avec mon home trainer devant la télé !

AA : Ma préparation était donc tronquée. Etant blessé je n’ai pu faire ni la saison de Cross ni mon objectif qui était de faire le 30km avec le reste de la bande. Je me suis alors concentré sur des entraînements croisés de Triathlon avec le Cercle des Nageurs de Paris (Natation, Vélo et renforcement musculaire en salle).

BG : Une reconnaissance du parcours fin décembre. Pour le reste rien que du très classique : pas mal d’endurances, des côtes, un peu de seuil et des sorties longues. Sans oublier pas mal de vélo. L’objectif était d’avoir un retour sur mon premier cycle (sur deux) d’entrainement (avec de grosses charges, 140km / semaine) afin de savoir si oui ou non j’étais la bonne pente pour l’Ecotrail. La semaine précédent la course était allégée. Pas vraiment d’objectif en terme de classement car je savais que le niveau serait élevé mais dans ma tête un top 5 semblait jouable.

MB : Aucune préparation spéciale pour cette course car je sais être incapable de me trouver en bonne forme en début de saison. Et puis cette course n’était pas un objectif. J’ai tout de même fait pas mal de sorties longues et de reconnaissances du parcours depuis début décembre afin de tenir la distance et de ne pas finir explosé. Pour ce qui est du classement, pas vrimane td’idée avant de partir mais je savais grâce aux recos que je pouvais faire entre 2h30 et 2h35. Le reste dépendait donc des forces en présence.

 

3. J’ai cru entendre que vous aviez fait des recos en groupe sur le parcours, était-ce indispensable ou une excuse de plus pour vous retrouver et passer du bon temps ensemble ?

maxicross3PB : Pour être honnête ça m’a surtout motivé à me faire 30kil un dimanche matin, sans les potes qui m’attendaient, je ne me serais pas levé !! ^^ Après c’est vrai que c’était bien utile pour prendre conscience de la difficulté du parcours afin de ne pas sous estimé cette course de début d’année.

AA : C’est clairement une bonne occasion pour se retrouver en dehors des courses. SI en plus, on peut s’amuser sur un vrai parcours typé Trail, on ne va pas s’en priver.

BG : A priori c’était surtout pour faire une sortie entre potes, à posteriori je suis content d’avoir pu voir avant à quoi ressemblait le parcours, et je n’ai pas été déçu.

MB : Pour moi il y avait plusieurs raisons à ces recos en groupe. Faire découvrir aux potes mes terrains de jeu, leur montrer à quoi s’attendre pour ne pas passer complètement à côté de la course le jour J, et me bouger pour faire des sorties de 30km à un rythme soutenu en profitant de l’émulation qu’apporte un groupe de très bon niveau.

 

 4. Q u’avez vous pensé du parcours, de l’organisation ?

 
PB : Pour un trail en île de France on ne peut pas rêvé mieux comme parcours. Perso, j’aime bien les terrains techniques et sauvages et j’ai été servi ! Du dénivelé, plein de relances, de la boue, aucun répit, le rêve de tout traileur quoi !!! Concernant l’orga pas de surprise, on connaît Aurélien et sa gentillesse autant le jour J, qu’avant l’épreuve pour les recos.

AA : Ce Maxi Cross est une vraie réussite. Autant du point de vue des parcours, de la communication (Internet et reconnaissances) que de l’organisation (Remise dossards, parking, Zone de dépars) . Il n’y a qu’à voir 1150 coureurs pour une première c’est impressionnant. Et en tant qu’organisateur du Trail des Maures, je connais bien le sujet. Quelques détails pourront être améliorés avec le temps, comme le nombre de bénévoles sur le parcours par exemple. Mais je trouve déjà remarquable d’avoir mené ce projet avec brio. 

BG : Parfait, rien à redire, un grand merci à Aurélien et tous les organisateurs. Balisage nickel. Parcours très exigent. Juste pour râler je dirai que le départ a été un peu bordélique.

MB : Le parcours, rien à redire, on a bien visité cette forêt que j’apprécie tant. L’organisation était à mon sens parfaite, le balisage m’a impressionné. Peut-être juste revoir un tout petit peu l’annonce du départ.


5. Quel matériel avez-vous choisi pour cette course et pour quelles raisons ? Considérez vous vos choix comme judicieux ?

 
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PB : Grâce à notre reco du parcours et les conseils avisés de mes potes du TOP j’ai pu faire un choix judicieux de matériel et j’en suis fier ! J Coté ravito : porte bidon rempli à moitié : environ 0.4l d’eau, 2 gel (1sucré et 1salé), 1barre amande. Coté chaussure : Les Adizéro XT4 avec leurs super crampons tout temps !!

AA : Avec une température hivernale de 4°c, j’ai préféré courir avec un maillot justaucorps sous mon débardeur. Mon short habituel et mes manchons Compressport R2. Côté chaussures, j’étais sûr d’avoir les meilleurs alliées sur ce terrain avec les Adidas XT4 . L’arme redoutable sur terrains boueux, sous bois et qui permettent une accroche très importante autant en montée qu’en descente et sont particulièrement légères et dynamiques pour pouvoir relancer sur les parties roulantes.

BG : Chaussures : Brooks Cascadia 8. Accroche nickel au début mais le terrain était tel que plein de petit cailloux et de boue se sont glissés sous la semelle rendant la fin de course délicate. Pas sur que c’eut été différent avec des Adidas XT4 avec lesquelles j’ai hésité. Textile : short, tee-shirt technique, manchons, bas de compression. RAS.  Sac : Première que je teste ce sac Ultimate Direction AK Race Vest sur une course. Légèreté optimale, on ne le sens pas sur le dos. Seul bémol, le bruit des gourdes.

MB : Les Brooks cascadias 8 aux pieds parce que je les aime bien et que je me sens en confiance avec. Haut technique Lafuma speed trail et corsaire lafuma qui sont parfait à mon goût. En sac mon dernier chéri, le petit Anton Krupika Race Vest de chez Ultimate Direction dont j’avais publié un test qui est vraiment agréable à porter. Je ne voulais pas faire de pause au ravitaillement et je suis parti en mode trail long avec 2x50cl de flotte et 3 gels. Quand je vois ce qui me reste en liquide à la fin je pense que j’aurais pu économiser 500g mais ce n’est pas comme si ça m’avait vraiment gêné.

 

 6. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre gestion de course, une sorte de résumé du CR que vous auriez aimé écrire suite à cet événement ?

 

Pierre Bustingorry.

004Comme dis un peu plus haut, je n’avais repris l’entraînement que 4 semaines auparavant. Je n’étais donc vraiment pas en confiance pour cet événement surtout avec le niveau des concurrents présent ! Et pour empirer la situation, j’attrape une petite angine le mercredi avant la course. J’hésite à me présenter sur la ligne de départ jusqu’à la veille. Le matin de la course ça va beaucoup mieux et tout content (mais pas confiant) je chausse donc mes adizéro et pars m’échauffer avec Tonio !

La stratégie c’est d’essayer de suivre les potes et craquer le plus tard possible… (Quel état d’esprit !!). La course part très (trop) vite pour moi. Dès les premiers kils je reste en retrait d’un groupe composé de 8 coureurs. Je sais que cette course est exigeante, technique et loooonnngue. Je suis sur que ça va péter devant. Et c’est le cas, des gars lâchent rapidement et le groupe éclate. Je cours un petit moment avec Mat qui connaît bien le parcours puis au grès d’un relais je le lâche sans trop m’en rendre compte.

A partir de la c’est la course solitaire en 7-8ème position jusqu’à ce que ce bon vieux Mat me rattrape à mi-course à grandes enjambées. Super, ça me rebooste le moral et on va pouvoir repartir ensemble à l’attaque des 3 mecs que l’on a à porté de vue. Je relance mais je me rends compte qu’il ne suit pas… On arrive dans les derniers kilomètres en commun avec le 15kil, ça ressemble à la course de module dans star wars !! J’aime bien ça casse la routine et je reviens sur les quelques coureurs devant moi du 30kil sans m’en rendre compte. Je termine en 6ème position, content de ma forme du moment et rassuré pour la suite.

 

Antoine ALLONGUE

Sur ce 15km, il s’agissait pour moi  de tenir une allure élevée sur la totalité du parcours et de repérer les moments ou les sections qui me mettaient en difficultés pour les retravailler à l’entraînement. Je voulais aussi établir un temps de référence pour les copains qui s’entrainent toute l’année dans cette forêt de Montmorency. 

010J’ai trouvé que j’avais une bonne base d’endurance puisque je passe au Marché de Saint Prix en 26’45 au 8ème km sur les mêmes bases que les 5-6 premiers du 30 km. Je me suis retrouvé rapidement en tête dès la première descente et j’avais près d’1’30 d’avance à la séparation des parcours. J’ai ressenti de bonnes sensations dans les longues côtes comme la longue côte du « chemin de Madame » juste avant Saint-Prix que je monte plus vite que le vainqueur du 30km (Merci Strava) . J’ai juste eu une crainte, lorsqu’une erreur de concentration m’a entraîné sur le mauvais parcours en sens inverse du 30km pendant près de 300 mètres. Lorsque j’ai levé la tête, la seule balise que j’ai vu était à gauche donc je ne me suis pas posé de questions, jusqu’au moment où aperçu une  pancarte qui désignait la direction opposée.  Lorsque j’ai compris mon erreur et que j’ai fait demi-tour j’ai vu le 2ème et le 3ème passer en prenant la bonne direction. J’ai tout de suite relancé pour attaquer dans le « M » et recréer des écarts.  

J’ai bien géré la fin du parcours puisque j’arrivai à accélérer dans toutes les côtes et à relancer au sommet. Dans l’avant dernière longue côte, il y avait une bonne visibilité et lorsque je me suis retourné au sommet j’ai pu voir que mon avance était conséquente (+ 1mn) puisque je n’ai vu personne derrière. Alors, c’est vrai que j’ai été très étonné de voir arriver mes quatre poursuivants à moins de 20 secondes 2km plus loin. Apparemment, nos parcours n’ont pas été les mêmes, mais heureusement ça n’a pas nuit au classement. A 20 secondes près ;-))

 

Benoit GANDELOT

007Pas grand chose à dire en fait, à la rue du début à la fin et incapable d’accélérer. Dès la petite boucle sur le bitume, au départ, je trouve que ça part vite c’est dire. Une fois dans les bois, je me dis que je vais laisser filer la tête de course, qu’ils sont partis comme des fous et que je vais les cueillir un par un.  Jusqu’à la mi course je suis dans un groupe de cinq ou six coureurs ce qui me permet de maintenir l’allure (ou du moins j’en ai l’impression). Arrivé au ravito je ne suis pas trop entamé mais pas au point de relancer.

Très vite, pourtant, je lâche tous mes copains du jour  (partis trop vite) et je me retrouve seul. C’est là je pense que je perds énormément. Dans la boue, sans personne pour me guider dans les descentes, je tourne au ralenti. Aux 3/4 de la course, je rejoins la meute du 15km ce qui complexifie encore les choses : désormais il faut slalomer et en plus je suis endormi par leur rythme. En gros la motivation n’est plus là et je finis tant bien que mal, 13ème, à 19′ du premier (qui pour info ne me mettait quelques minutes l’an dernier snif !). Au moins Pierre et Mat ont fait bonne figure en se classant 6ème et 8ème ce qui laisse présager de très belles choses pour la suite.

 

Matthieu BOURGUIGNON

006Dès le départ, je laisse filer un groupe de 5 coureurs et me cale en 6-7ème position. Je suis repris par Pierre qui me distance tranquillement mais je ne me mets pas dans le dur et décide de faire ma course.

Vers le 20ème kilomètre, je reprends Pierre et suis proche d’un petit groupe devant mais le temps d’ingurgiter un gel calmement (que j’aurais du prendre 10’ plut tôt en fait) je suis à nouveau un peu distancé. Je reste 50m en retrait mais une chute me calme bien et me fait boitiller pendant de longues minutes, suffisamment pour que je perde Pierre de vue. Je décide donc de finir cool et je m’y tiens jusqu’à ce que la vue d’un coureur en difficulté me motive un bon coup pour finir plus fort. Je slalom un peu entre les coureurs du 15km que nous avons rejoint et boucle ces 30km à la 8ème place.

Plutôt content de la forme à ce moment de la saison. Un peu moins du fighting spirit qui m’a clairement fait défaut sur cette course où mon cerveau avait indéniablement décidé qu’il ne ferait pas souffrir mon corps malgré mes tentatives de lui faire entendre raison.

 

7. Si vous deviez changer quelque chose dans votre course du jour, qu’est ce que ce serait ?

 

PB : Mon seul regret c’est de ne pas avoir « lâché les chevaux » plus tôt. Je me rends compte que la course est bientôt finie à moins d’1kil de l’arrivé et je n’ai pas le temps de revenir sur le 5ème alors que les jambes sont la. J’aurais dû repérer un peu l’arrivée lors de mon échauffement peu être.

AA : Ma participation sur le 30km. Mais une victoire sur le 15km c’est toujours sympa.

BG : Le jour de la course, rien à changer. Par contre avant c’est autre chose. J’ai fait  deux erreurs. La première a été de croire qu’une petite semaine allait suffire à récupérer de la grosse charge (la semaine d’avant je fais 160km + 95km vélo), la deuxième c’est d’avoir fait plusieurs sorties d’entrainement sur des terrains très boueux en me disant que ça allait entrainement. C’est tout le contraire, ça m’a épuisé et ça a clairement joué sur ma course de dimanche. Moralité, quand on est pas bon dans la boue (manque de puissance), ça ne sert à rien de s’entraîner dedans, mieux vaut peut être favoriser des exercices de muscu, entrainement sur chemin sec, et prier pour qu’il n’y ait pas de boue le jour J (et s’il y en a au moins on n’arrive pas fatigué).

MB : Pas grand-chose à changer, j’aurais juste aimé être capable de me faire un peu plus violence.

 

 8. Quels conseils pourriez-vous donner à un coureur moins expérimenté qui voudrait se lancer sur un premier parcours ressemblant à celui que vous avez effectué dimanche ?

 
PB : Je pense qu’il ne faut pas hésiter à s’aligner sur ce genre de distance. Peut importe pourquoi on le fait (défis perso, sport, s’amuser entre pote, performances…) mais il faut savoir à quoi on s’attaque. Pas obligatoire non plus de faire une reco mais il faut se renseigner sur le parcours (ici des bosses, de la boue…) et sur le temps que l’on pense mettre. Cela afin de s’entraîner et de s’équiper au mieux pour que cette expérience soit une réussite ! ^^

AA : Tout dépend du niveau et de l’objectif du coureur. Pour découvrir cette belle forêt de Montmorency lors d’une séance longue (environ 3h et plus) ou pour préparer un Trail plus long le 30km est un bon choix. En revanche, pour découvrir l’épreuve ou tout simplement pour privilégier un travail de vitesse en début d’année, le 15km me paraît très suffisant.

BG : De partir très tranquillement et de ne pas se laisser emporter par le flot de coureur. De bien s’alimenter et boire (le ravito du 15 ne suffit pas) et surtout de serrer les dents dans le M !

MB : Mon conseil serait de bien réfléchir à la distance choisie. Sans expérience du trail, il faut à mon avis s’en tenir au 15km ou alors vraiment partir en mode promenade sur le 30 au risque de se dégoûter un peu. Ne jamais s’affoler, éviter de se mettre dans le rouge et bien sur boire et manger le plus régulièrement possible dès le début si vous partez pour plus d’1h30.


9. Hum … une question. Antoine tout seul sur le 15km, c’était une stratégie du TOP pour assurer une victoire ou une ruse de Varois pour ne pas se confronter aux costauds de l’IDF et cacher sa valeur actuelle ?

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PB : Antoine est un jeune homme qui à très peur de la boue et qui débute dans la discipline. Il voulait d’abord s’aligner sur le 7kil par sagesse mais ses amis l’on convaincu d’aller sur du plus long. Dès les premiers kils il ne se sent pas bien et décide donc de prendre un raccourci pour rentrer se mettre au chaud. Mais lorsqu’il arrive à destination il se fait acclamer et ne résiste pas à la tentation du champagne et saucisson du vainqueur !!!!

AA : Allez c’est bon, cest la première fois que je m’aligne sur une plus courte distance contrairement à d’autre coureur de l’équipe vraiment spécialiste des « courses enfant » ;-) . Mais on ne va pas se cacher, ma cheville n’aurait surement pas tenu 2h30 d’effort. Heureusement pour les copains qui auraient peut être eu chaud aux fesses ;-)). Le plaisir avant tout et la gestion d’une saison, c’est ce qu’il faut privilégier.

BG : En revenant de blessure je pense qu’il a fait le bon choix en se positionnant sur le 15. Le 30, vu l’état du terrain aurait sans douté été trop long pour lui. Ca lui permet d’engranger de la confiance et de revenir crescendo. Au Ventoux il sera au TOP !

MB : J’ai vraiment hésité à faire le même choix. Et dans son cas c’est plus une histoire de cheville faiblarde que de paresse. Mais bon ça nous a évité de l’attendre trop longtemps à l’arrivée au moins. Et puis même si le niveau était moindre sur le 15 il fallait le gagner. Une victoire qui fait toujours du bien au moral ceci dit J

 

9. Et maintenant, quels sont vos prochains objectifs, comment envisagez-vous la suite de la saison ?

 
PB : Prochain objectif : Sara Korrika, un trail de 25kil au pays basque fin mars et l’Euskal trail avec Mat en mai.

AA : Le semi marathon de Paris le 02 mars juste quinze jours avant le Trail du Ventoux le 16 mars. Une coupure pour profiter de mon 2ème enfant en avril puis cap sur le Grand raid des Pyrénnées (80km) et les France de Trail.

BG : Objectifs majeurs : ecotrail (29/03) et Marathon du MB (29/06) avec entre tout ça quelques courses de préparation pas encore planifiées et des week-end chocs à la montagne pour bosser mes points faibles (descentes par exemple).

MB : Encore quelques trails de 30 ou 35 kms mais les vrais objectifs de l’année seront l’Euskal Trail fin mai en équipe avec Pierre, un trail de 60km en juillet, puis la nouvelle « Ronde des cîmes » de 120kmfin août

 

 10. Quelque chose à ajouter ?

PB : C’était un vrai plaisir de reprendre la compétition, surtout sur une course de cette qualité en ile de France. La saison est lancée !!! J

AA : Encore Bravo à l’équipe d’organisation pour nous avoir proposé cette très belle épreuve qui devient déjà un Trail de référence en île de France sur le 30km avec la confrontation des meilleurs athlètes.

BG : Rendez-vous l’année prochaine !

MB : L’année prochaine on appelle cette course le championnat d’IDF de trail (bon c’est un peu tôt dans l’année tout de même)

 

 Pierre, Antoine, Benoit, Matth et Aurélien