Au TOP en 2019, en route vers 2020 : Benoit GANDELOT, #TeamOutdoorPoli

Benoît à lui-même : quel bilan tires-tu de cette année 2019 ?

J’avais de belles ambitions pour cette année : un premier semestre orienté trail avec en point d’orgue l’UTMPA dans le Cantal au mois de Juin et un deuxième orienté route avec en ligne de mire mon premier 100km route du côté d’Amiens pour les championnats de France de la spécialité. Suite à mon premier ultra au Sancy en septembre dernier je pense, avec le recul, avoir été trop ambitieux. L’enchaînement de trails longs (Nivolet / MaxiRace et UTPMA) m’a fatigué physiquement et surtout moralement.

Malgré une bonne coupure mi-juin, la reprise estivale ne s’est pas faite dans un état de fraîcheur optimal (et la canicule n’a rien arrangé). Pour cumuler, j’ai attrapé une vilaine aponévrosite plantaire que je n’ai pas pu faire soigner tout de suite et qui, en empirant, m’a contraint à m’arrêter quelques semaines et à renoncer à l’objectif d’Amiens. La rentrée ne s’est donc pas faite sur les routes mais chez le kiné en mode ondes de choc. J’espère (sans en être totalement sur malheureusement) que tout cela est derrière moi et que je vais pouvoir repartir sur de bonnes bases pour 2020.

Édouard DUPAS : cette année tu as fait beaucoup de courses longues, c’était nouveau pour toi? Comment vois-tu la saison prochaine, plus sur du court ou sur du long ?

Oui c’était nouveau et ça m’a beaucoup plu car l’approche est complétement différente des formats courts. Il y a plein de petites choses auxquelles il faut faire attention (alimentation notamment) et qui, mises bout à bout, font qu’un ultra est réussi ou pas. Pour 2020, le premier objectif est de revenir en forme à la fin de l’hiver. Je devrais donc privilégier les distances courtes (cross & 10km) pour retrouver un peu de vitesse. Je pense ensuite retenter ma chance sur 100km route en espérant cette fois aller au bout de la préparation. Le deuxième semestre sera lui consacré au trail avec une préparation estivale qui devrait m’amener au Festival de Templiers (sur l’Endurance Trail).

Jonathan DUHAIL : cette année ton kilométrage en courant ou en vélo est quasi le même. Tu sens un réel bénéfice à faire certaines séances à vélo? Tu peux nous en parler un peu plus?

J’ai commencé à faire du vélo après mes fractures de fatigue au bassin en 2014. En premier lieu pour m’occuper (puisque je ne pouvais pas courir) mais j’ai vite compris l’intérêt de croiser les entrainements. Le vélo offre une multitude de séances qui permettent de travailler tout un tas de domaines, de l’endurance à l’explosivité. Plus récemment, j’ai également acquis un home-trainer qui me permet de faire mes séances hivernales bien au chaud ;-). Dernier truc sympa avec le vélo, les bonnes sorties de 4/5h en Chevreuse à se tirer la bourre avec les copains !

Julie AUFFRAY : ton plus beau souvenir en course lors de l’année 2019 ?

Deux en fait ! D’abord une belle bagarre avec Nico sur les sentiers du trail du Josas en avril (je n’ai jamais été aussi proche de lui à une arrivée!!!) suivie d’une bonne paella ! Puis, le  trail du Nivolet Revard dans des conditions dantesques (40cm de neige par moment dans le blizzard) : sur le moment c’était atroce mais après on en rigole bien !

Nicolas DUHAIL : ta fin de saison a été contrariée par une sale blessure, alors que tu devais participer aux championnats de France de 100km à Amiens. Es-tu prêt à retenter ta chance l’an prochain à Belvès ?

Oui ça m’a vraiment pourri mon deuxième semestre et j’espère en être sorti … Si tout se passe bien oui je retente ma chance en 2020 à Belves pour les championnats de France.

Renaud VINCENT : je me souviens de toi en marathonien performant à Francfort ; es tu prêt à tenter la barre des 2h30 ?

J’ai l’ai tentée l’an dernier à Paris (après une préparation où je n’ai jamais été bien) avec le succès que l’on sait (2h32’40) et en finissant dans un état lamentable mais je reste convaincu que je suis capable de le faire. Le truc c’est que je ne sais pas trop quand planifier ça vu toutes les idées qui me trottent dans la tête en moment.  Mais clairement, il faudra que j’y revienne (et assez rapidement), ne serait-ce que pour partager de bonnes séances de préparation Bois de Boulogne au seuil avec les potes de la Team Lenglen.

Thomas BALABAUD : ça fait pas mal d’années que tu cours. Qu’est ce qui te motive encore à aller courir et t’entraîner dur ?

Ça fait une douzaine d’années que je cours  (dont une bonne moitié avec Team Outdoor) et c’est vrai que, parfois, une certaine forme de lassitude s’est faîte sentir, surtout lorsque je ne faisais que la route, en enchaînant semi et 10 bornes. La transition vers le trail m’a permis de trouver de la variété dans la pratique de ce sport. Aujourd’hui, plus que les chronos ou les podiums, c’est explorer de nouveaux terrains de jeu et repousser mes limites qui m’intéresse. En la matière je pense que je peux trouver encore plein de belles choses à tenter (et ce dès cette année). Je n’oublie pas l’effet de groupe qui est également une source intarissable de motivation à se dépasser, que ce soit avec les copains de la Team Outdoor, de la Team Lenglen (mon club FFA) ou bien du groupe 2EP (le groupe de traileurs de Patrick Bringer).

Agnès DUHAIL : quelle est la séance d’entrainement sur laquelle tu en as le plus bavé cette année?

Cette année, c’est une séance de D+ en forêt de Meudon un mois avant l’UTPMA pour laquelle le coach m’avait demandé 3000m. A la montagne, c’est en général assez plaisant comme sortie mais en région parisienne, enchaîner des petits coups de cul de 50 mètres, c’est très vite très chiant. Résultat une séance de près de cinq heures, pas forcément si épuisante physiquement mais vraiment usante moralement (https://www.strava.com/activities/2376672163).