Le TOP au TOP, rétro 2013, en route vers 2014 : David MATHIEU




image[3]

Nous continuons pas à pas notre rétro 2013 avec les athlètes du TOP et c’est au tour de David MATHIEU de se prêter au jeu des 10 questions / réponses. Mais auparavant, quelques mots pour présenter DAvid. David, c’est notre treizième homme du Team. Sa venue dans l’équipe s’est faite dans le cadre de notre volonté d’intégrer dans le TOP un de nos clients pour une durée d’un an. Un appel à candidatures a ainsi été fait en décembre 2012, des dossiers ont été déposés et le TOP, après délibération, a choisi David pour passer cette année 2013 avec nous. C’était une première pour nous de recevoir un invité au sein du TOP et, je dois dire au nom de toute l’équipe, que ce fut très enrichissant et surtout un sincère plaisir de compter David à nos cotés toute cette saison! Merci David pour tout ce que tu as apporté à l’équipe, ta présence à chaque rendez-vous TEAM, ta participation via les récits et les tests produits, ta présence aux Veillées et surtout ton éternelle bonne humeur. C’est vrai que c’est le jeu de changer d’invité TEAM chaque année, mais avec une grande sincérité, nous allons vraiment te regretter et tu resteras toujours un membre du TOP pour nous! J’associe à mes remerciements à Anne, l’épouse de David, puisque de fait, on a partagé plein de bons moments avec elle également. Merci Anne, pour avoir pris le relai de David aux Veillées, merci pour ce sourire et cette gentillesse qui nous ont ravis. David, tu connais ma sensibilité, alors avant que je doive sortir les mouchoirs, je te laisse la parole…


Agnès


image[1]1. Peux-tu te présenter en quelques lignes pour celles et ceux qui n’ont pas encore la chance de te connaitre?

 
J’ai beau tourner ça dans tous les sens, je ne peux rien y faire, je suis le vieux du groupe. Je suis aussi le plus inexpérimenté. J’ai  47 ans et j’ai commencé à courir à l’âge où beaucoup raccrochent leurs crampons. Depuis que j’ai découvert le Trail je cours jusqu’à l’épuisement pour rattraper tout ce temps perdu.
 
2. Ton année sportive 2013 en 5 phrases
 
Avant de mieux connaître Agnès et les membres du Team, mon ambition lorsque je m’alignais sur un trail, était surtout de le finir. Depuis janvier j’ai découvert qu’on pouvait aussi se battre contre un chrono et tenter de s’approcher du podium. Si je suis plutôt satisfait de mes résultats sur des distances « courtes »; le marathon du Mont Blanc notamment, j’ai échoué sur toutes les grandes courses sur lesquelles je me suis aligné cette année (Ultra Trans Aubrac, CCC, Templiers) et si je n’ai pas abandonné sur la Maxi-Race, c’est parce qu’elle n’a pas eu lieu.
 
3. Ton plus beau souvenir sportif 2013?

Incontestablement, le Marathon du Mont Blanc; ce n’est pas tant mon temps qui, au regard de ceux que sont capables de réaliser les gars et les filles du TOP, reste tout à fait modeste, mais ce sentiment qu’il est possible de tout donner, sans réserve et que je suis capable de pousser la machine sur des courses aussi longue.

4. Et le pire?


image[2]Probablement la CCC. La course elle même avait tout pour laisser une belle empreinte dans mes souvenirs, un temps exceptionnel et un parcours qui reste, dans sa première partie tout au moins, un des plus beaux qu’on puisse imaginer. Mais quand on part diminué, Agnès en sait quelque chose, on ne vit plus la même épreuve. Je me suis fait une entorse quelques jours avant le départ. Quand on attend deux ans pour obtenir un dossard on trouve difficilement le courage de renoncer. On se dit qu’en serrant les dents ça passera et ça ne passe pas; ça empire, à force de compenser d’autres traumatismes et d’autres douleurs apparaissent et on finit à la dérive au milieu de la nuit dans un poste de secours à se lamenter sur son rêve envolé

5. Et la fin de l’année 2013 pour toi?

Depuis la CCC, j’ai eu du mal à retrouver de la motivation pour m’entraîner assidûment. Je l’ai payé cash aux Templiers fin octobre. Heureusement, une victoire sur un petit cross organisé par Amesty International mi Novembre dans le parc de la Villette ma permis de retrouver un meilleur moral. Un petit 10km dans le bois de Vincennes le 15 décembre et on se laissera flotter jusqu’en 2014…
 
6. Qu’envisages-tu pour 2014?

J’ai décidé de réduire la part de grosses et longues courses dans lesquelles je cours perdu au milieu d’un peloton trop nombreux. Je me suis tout de même inscrit sur la Maxi-Race parce que son annulation en 2013 a laissé quelques regrets. J’aimerai aussi faire la TDS car tourner autour de Chamonix, fin août ça reste un grand plaisir. De la route entre février et avril pour prendre de la vitesse et préparer le marathon de Paris; Faire davantage de petits trails de 20 à 40 km, les Marcassins, les Carrières, des courses de village…
 
7. Une anecdote à nous raconter?

Pas d’anecdote mais un souvenir de ma première course avec le TOP. Sur le départ du Trail des Marcassins 30km, j’étais aux côtés de Benoit. Je faisais parti de la même Team que lui, je me sentais fort et je suis parti juste derrière lui. J’ai essayé de le suivre. Ça a duré trois kilomètres; j’étais cuit. J’ai fini la course comme un zombie. J’ai compris que je pouvais me battre mais qu’il ne fallait pas non plus rêver….
 
8. Une photo?
 
à l’arrivée du cross d’Amnesty où Anne, ma femme, remporte la course chez les féminines et moi la première place.

image

9. une rencontre qui t’a marquée?

Le Team Outdoor Paris. J’ai rencontré des filles et des gars Valessa, Sophie, Agnès, Laurent, Guillaume, Matthieu, Benoit, Pierre, Antoine ou Thomas qui ne sont pas seulement des athlètes incroyables; ce sont aussi des personnes adorables avec lesquelles j’ai apprécié pouvoir échanger. Il y a aussi tous ces amis, Arnaud, Jérôme, Frédéric, … découverts lors des veillées du bois. Agnès a réussi à former une large bande d’amis, c’est énorme.

10. un petit mot pour terminer?

Je suis enchanté d’avoir pu passer cette année au sein du TOP. J’y ai beaucoup appris sur la course et sur moi même.
Je m’en doutais mais maintenant j’en suis certain : le Trail et la course à pied sont un sport d’équipe.
Je ne peux cacher que j’ai un petit pincement à l’idée d’être « séparé » d’eux dans quelques jours.


Josas 15