2019 au TOP, en route vers 2020, Nicolas DUHAIL

Cette année, pour le bilan de l’année, j’ai demandé à chaque athlète de poser une question aux autres membres de la TEAM. Après, Édouard DUPAS, c’est à Nicolas DUHAIL de s’y coller! Agnès

Benoit Gandelot : « Quand est-ce qu’on te voit sur un 100km (route)? »

Cela fait plusieurs mois que ça me trotte dans la tête. J’aurais voulu essayer dès cette année mais je n’ai pas réussi à intégrer ce gros morceau dans mon programme 2019. Donc l’année prochaine, je vais me focaliser sur cette course en particulier et planifier mes autres courses en fonction. Je pense choisir les 100km de Belvès en avril, qui seront support des championnats de France de la discipline. Et j’espère bien te voir faire ton baptême à mes côtés !

Edouard Dupas : « Sur quelles distances en course te sens-tu le plus à l’aise après ces années de pratique en compétition ? »

C’est vrai que j’ai expérimenté pas mal de formats de la course à pied. Difficile de dire ceux que je préfère ou ceux sur lesquels je suis le plus performant. Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas fait pour les cross ! Sur la route, je suis en galère quand la distance est inférieure au semi-marathon. En trail, j’aime particulièrement les efforts compris entre 6 heures et 9 heures : selon le terrain et le dénivelé, ça peut donc aller de 40km à 90km.

Jonathan Duhail : « Cette année, une fois de plus, tu as réussi à enchainer les compétitions à un rythme impressionnant, tout en arrivant prêt sur tes objectifs principaux. Quels sont les leviers sur lesquels tu peux encore jouer pour essayer de progresser ? »

J’avais deux objectifs cette année, la MaxiRace et la CCC. Sur le premier, j’ai réalisé une bonne préparation et une bonne course, il m’a manqué un peu de foncier pour pouvoir terminer dans de meilleures conditions. Sur le deuxième, je suis arrivé dans une excellente forme, mais je n’ai pas réussi à concrétiser réellement, le top 10 était à ma portée.

Pour faire mieux, je pense que j’ai plusieurs axes de progression : la nutrition (surtout avant la course) ; des séances adaptées à l’objectif (entraînement en montagne par exemple) ; une meilleure récupération (repos et sommeil) la semaine avant la course ; accentuer le renforcement musculaire en début de saison…

Julie Auffray : « Si tu devais décerner la palme du meilleur ravito parmi toutes les courses de ton année, à quelle course reviendrait-elle et pourquoi ? »

Je pense que ce serait le Trail’Oween disputé le premier novembre. À l’arrivée, une soupe de potiron bien chaude nous attendait. Puis j’ai commencé à attaquer les chouquettes et les croissants. Quelques yahourts bio pour faire couler, avant de se jeter sur les gâteaux faits maison par les bénévoles ! Le prix de l’inscription a vite été rentabilisé !

Mais le ravito qui me fait rêver, c’est celui de la Trans’Aubrac, avec tout ce qu’on peut imaginer et plus encore : verrines, brioche, petits fours, gâteau à la broche…

Nicolas Duhail pour lui-même : « Tu préfères faire TOP 20 sur des courses relevées (CCC, SkyRhune) ou bien gagner des courses au saucisson ? »

Un des aspects que je préfère dans la course à pied, c’est la compétition. J’adore me mesurer à des athlètes de haut niveau (c’est une chance qu’on a dans ce sport) et essayer d’en battre quelques-uns si la forme le permet !

Mais c’est tout de même gratifiant de monter de temps en temps sur le podium d’une course locale et de repartir avec un gros panier garni !

Renaud Vincent : « Tu as performé sur des marathons français ; à quand un gros marathon à l’étranger ? »

En effet, j’ai réalisé sur le marathon de Paris 2018 une performance que je ne suis pas certain de pouvoir rééditer de sitôt (02:27:59) ! J’ai quand même été disputer le marathon de l’Espace en Guyane, mais ça reste en France. Je n’ai pas prévu pour l’instant d’aller améliorer mon record à l’étranger. J’attends une motivation supplémentaire : par exemple si tu battais mon chrono !

Thomas Balabaud : « Tu es sans aucun doute le meilleur traileur francilien, quel est ton secret ? Comment fais-tu pour rivaliser avec les chamois qui s’entrainent tous les jours à la montagne ? »

Tu ne doutes de rien ! La concurrence est quand même rude en région parisienne, et nous sommes plusieurs à réaliser de bonnes performances en montagne. Malgré tout, on constate que nous avons tous des difficultés lorsque l’on s’attaque à des parcours engagés et techniques. On a beau faire des répétitions de côtes ou bien des séances d’escaliers, nos muscles ne sont pas prêts à encaisser ce que l’on rencontre dans les Alpes ou les Pyrénées. Heureusement, on pourra toujours rattraper les chamois sur les quelques sections roulantes entre deux cols !

Agnès Duhail : « Quel est ton gros objectif pour 2020 ? Pourquoi ce choix ? »

Comme indiqué ci-dessus, j’ai envie de me tester sur le format 100km route, à Belvès. Je pense que c’est un format qui peut me convenir, sur environ 7 heures d’effort. Tenir une allure pas trop élevée pendant longtemps me semble dans mes cordes, j’ai hâte d’essayer et de faire parler mes qualités d’endurance.

J’ai également envie de retourner sur la CCC, avec pour objectif de faire mieux que cette année au niveau du chrono. Maintenant que je connais le parcours, la gestion de mon effort sera différente.